L'Anarchie Divine

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    Mirlendif, la contrée Harmonieuse- Forum RPG

    La Suprêmatie
    La Suprêmatie
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    Messages : 33
    Date d'inscription : 28/03/2010

    Mirlendif, la contrée Harmonieuse- Forum RPG Empty Mirlendif, la contrée Harmonieuse- Forum RPG

    Message par La Suprêmatie Mer 15 Déc - 19:17

    Mirlendif, la contrée Harmonieuse- Forum RPG Ban-mirlendifv2-223775f

    [size=40]M[/size]irlendif, la contrée harmonieuse

    http://www.mirlendif.xooit.fr


    Pendant que les dieux débattaient sur le fait d'agir ou non sur la Dimran, sur le continent Aldamrin, dans le royaume de Mirlendif, vingt années s'étaient écoulées après la mort de la Princesse de Cristal. Tous se souvenaient de la bataille finale, cette guerre qui avait fait tant de morts n'avait été rien comparé à la boucherie de cette grande bataille qui avait marqué la fin des combats...

    La Princesse avait combattu pour la première fois à visage découvert, au côté de son peuple, sans qu'aucune armure n'entrave ses mouvements. Elle avait chevauché un dragon blanc, une parfaite lumière, le meilleur coéquipier qui soit pour vaincre les ténèbres. Toutes deux avaient harcelé l'armée ennemie avant même que la bataille ne s'engage, réduisant l'écart entre la taille des deux armées.

    Lorsque le Dieux déchu avait fait son apparition, le combat s'était réellement engagé. Pardem et Erydrin s'étaient battu entre eux, tandis que les troupes d'élites de Mirlendif s'occupaient des Ok'Enfuns, généraux du dieu déchu et que les deux armées s'entretuaient. Les deux dirigeants dévastaient également l'armée adverse, usant de leur puissante magie pour attaquer à distance. Ils se battirent un long moment sans pouvoir se départager, ne faisant que parer les coups de l'autre.

    L'armée des ténèbres prenaient quant à elle l'avantage, de par sa composition. Les soldats étaient dépourvus d'âmes et ne craignaient pas la douleur ni la mort, ils se battaient même avec des membres en moins. L'armée de la contrée dut faire appel à ses alliés, les hommes insectes entrèrent en jeu et surprirent les horreurs, tandis que les fées usaient de leurs illusions pour destabiliser les monstres. Toutes sortes de créatures intelligentes se mêlèrent également au combat, des pégases se laissèrent monter par les archers, leur donnant une place de choix, des aigles charièrent de lourds blocs de pierre sur les troupes du dieu déchu.

    Cette boucherie dura des heures et des heures, sans que personne ne prenne l'avantage. La fatigue commençait à se faire sentir, les bras des hommes devenaient moins rapides et plus lourds. Il fallut à Erydrin quitter le combat contre Pardem pour aider son armée et lui donner un peu de répit à ses hommes.

    Répit de courte durée car elle dut s'occuper de son adversaire qui ne comptait pas la laisser filer aussi facilement. Ils reprirent le combat et parvinrent à blesser leurs montures, leur combat reprit donc au sol. Ils avaient créé un cercle autour d'eux, dans cette zone, personne n'osait approcher des deux combattants. Après de longs échanges, des touches superficielles, ils finirent par s'entretuer, libérant une dose considérable de pouvoirs, créant un tremblement de terre qui troubla tout le champs de bataille.

    La suite de la bataille fut rapide, l'armée de la contrée enragée par la mort de leur souveraine se déchaîna contre les monstres déroutés, désormais sans maître.


    Vingt ans après, la contrée était reconstruite, l'armée également et le souvenir de la bataille encore bien présente. Le conseil avait pris la place de la défunte souveraine et une statue à son effigie sur la place de lumière au beau milieu de la capitale.

    Le royaume retrouve enfin la quiétude, mais... ce calme durera-t-il très longtemps?

    [hide=Récits des Dieux: Fin et Commencement]
    [size=40]Récit des Dieux: Fin et Commencement[/size]



    "Les âges défilent, le temps coule, sans se soucier de ceux qui foulent la Dimran, sans se soucier des vies qu'ils accueillent. Les êtres vivants ne sont rien pour l'immensité du monde, rien que des grains de sable sans aucune importance. Cependant, à leur échelle, certains évènements paraissent grandioses et d'une importance capitale. A leur échelle, certaines personnes changent le monde, en bien ou en mal. A leur échelle, certaines histoires valent le coup d'être racontées.

    - Nous, dieux et déesses, nous nous amusons à conter certaines de ces histoires, comme des anecdotes pour nous détendre et nous occuper lorsque les nuages se tintent d'ombres et que notre vision de la Dimran se brouille. Notre miroir ne peut en effet pas traverser la nuit et nous nous ennuyons sans ces visions du monde que nous avons créé. Parmi tous les contes que nous connaissons et que nous racontons, un seul parvient à nous troubler car il nous touche directement. Tous autant que nous sommes, nous avons une part de responsabilité dans cette histoire."

    Les deux déesses jumelles se regardèrent un long moment, en gardant le silence. Elles étaient assises sur des trônes à leur image, l'un diffusant une lueur dorée, l'autre jetant sa froideur d'argent autour de la déesse. Majestueuses et graves, elles faisaient face aux autres divinités qui formaient un arc de cercle large devant elles. La déesse à la chevelure blonde finit par reprendre la parole, sur un ton mélancolique.


    "Nous avons commis nombres d'erreurs en créant notre monde, mais cette fois-ci, notre péché détruisit l'un d'entre nous et causa de grands troubles sur notre chère Dimran. Jamais nous ne devrons recommencer une telle sottise, nous ne devons plus intervenir parmi les peuples que nous avons façonnés, nous devrons à présent nous contenter de les observer évoluer et grandir. Il est temps d'apprendre de nos fautes pour ne pas les recommencer."

    Un dieu, installé sur un trône de fer, jusque là silencieux et en retrait de la conversation de ses semblables se manifesta. Sa voix grave et puissante lui attribua toute l'attention des autres divinités.

    "Je vous rappelle à tous que je vous avais prévenu que cela arriverait. Je vous avais dit que c'était folie d'envoyer une telle menace auprès de nos créations, ils n'étaient pas encore prêts à en faire bon usage. Pire, vous avez détruis deux des nôtres, il semble que vous l'ayez oublié. Sous couvert de sagesse, vous avez fait disparaître celle d'entre nous qui était la plus sage. Vous avez détruis celle qui vous a donné un visage et un rôle, sans elle, vous ne seriez restés que des esprits sans la moindre influence sur son monde. Elenissa était la déesse de l'harmonie et de la perfection. Mais dans votre égoïsme, vous, l'avez détruite."

    Une déesse coupa son frère dans ses reproches, sentant que la tension avec les autres montait. Une guerre dans le Numlia, contre leur frère maître des armes ne serait pas une bonne chose. Dotée d'un sourire chaleureux et d'une chevelure abondante, la déesse de la vie parla avec calme, souhaitant apaiser son frère contrarié.

    "Tu te trompes mon frère, nous ne l'avons pas détruite. Elle voulait détruire notre oeuvre et nous démettre de nos fonctions. Mais le monde a besoin de nous, nous sommes les guides de nos créations. Nous l'avons enfermé dans notre Cristal, puis nous l'avons envoyé sur Aldamrin, dans la cité qu'elle adorait tant, Mirlendif, mère partie du peuple auquel elle avait accordé le plus de temps. Nous ne pouvions pas savoir que son emprisonnement causerait la perte des Eldares, nous ne pouvions pas savoir non plus que Pardem perdrait la raison et souhaiterait prendre sa revanche sur nous."

    Le dieux des éléments se manifesta alors, appuyant les dires de sa soeur.

    "Elle a raison tu sais, Pardem a fauté, nous n'y sommes pour rien. Nous n'avons fait que respecter notre devoir. Nous n'avions pas le choix, puisqu'il menaçait de nous détruire tous, nous lui avons ôté une partie de ses dons et l'avons envoyé sur la Dimran. Son péché a été de vouloir retrouvé notre soeur et de la libéré de sa prison divine. Après tout, même si notre soeur n'avait pas souhaité nous évincer, tous deux avaient commis un péché sans pareil. Ils ont conçu un enfant et l'ont envoyé sur la Dimran pour la cacher..."

    Arianandra, Nyofal et Nilasryn approuvèrent les paroles de Dromhaln. Hilbyreth resta quant à elle silencieuse, écoutant avec détachement cette discussion alors que leur frère Ohljük serrait les poings, contenant sa colère à grand peine.

    "Mais cet enfant, cette petite fille, fruit de l'amour de notre frère et de notre soeur, vous l'avez manipulée. Vous l'avez maudite alors qu'elle était innocente, vous n'auriez pas du faire peser un si lourd fardeau sur ses épaules. Erydrin, vous souvenez-vous au moins de son nom? Elle qui aurait du être un guide pour la Dimran mais vous avez fait d'elle un instrument de votre vengeance. Vous ne pouviez pas éradiquer vos propres frères, mais elle, libre de toutes règles pouvait parfaitement le faire. Vous vous êtes donc arrangé pour que votre Cristal soit lié à elle, et par la même occasion, la vie de sa mère. Son père, alors rongé par le chagrin, ne pensait qu'à s'emparer du Cristal et l'a affronté. Ils se sont tout deux entretués, sans que la petite ne connaisse la vérité. Vous avez ainsi mis fin à cette lignée qui vous dérangeait tellement..."

    Un silence s'installa, gêné, lorsque Nyofal reprit la parole.


    "C'est pourquoi, aujourd'hui que les erreurs sont séparées, nous avons décidé de ne plus intervenir auprès de la Dimran, nous ne serons que spectateurs et nous les laisserons se débrouiller par eux-même..."

    Après quelques autres paroles sans importances, les dieux se séparèrent pour regagner chacun leurs occupations habituelles. Hilbyreth attendit que tous aient repris leur poste pour s'éclipser du sien et rejoindre Ohljük. Elle se faufila dans son dos et lui prit la main pour se placer à ses côtés.

    "Je sais que tu ne me pardonneras jamais de les avoir aidé mais après toutes nos erreurs, c'était le seul moyen que les choses reprennent leur cours normal. Que tu le veuilles ou non, Elenissa et Pardem étaient en tord eux aussi et cette enfant, Erydrin, possédait bien trop de pouvoirs pour pouvoir vivre avec les autres peuples. Sa puissance était celle d'une déesse mais son esprit était aussi fragile qu'un humain, elle aurait perdu la raison après avoir connu la douleur et la perte d'êtres chers. Elle serait devenue dangereuse et incontrôlable..."

    Baissant la voix, elle continua, alors que son frère fixait un point droit devant lui, restant froid à la volupté de la déesse.

    "La lignée ne s'est pas éteinte avec cette enfant, elle a eu une fille, avec un prince elfe dépourvu de magie. Ses pouvoirs sont bridés, bien qu'elle soit encore plus puissante que la majorité des êtres de la Dimran, elle n'est pas un danger pour notre monde. Les autres s'en savent rien, je ne leur ai rien dit, tu es le seul au courant..."



    Ainsi, l'histoire de Mirlendif et de sa princesse n'était pas arrivée à sa fin mais à son commencement...
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    Statistique:Le forum a subi un grand "reset", il n'y a donc pas encore beaucoup de monde.

      La date/heure actuelle est Jeu 9 Mai - 8:13